Le pantalon de cuisinier

Le véritable pantalon de cuisinier 

Cordon de serrage 

2 poches sur les côtés 

Longueur de jambe réglable grâce à ses pressions 

Taille élastique et ajustable 

Motif pied de poule 

60,00 €
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Disponible

Lafont

LAFONT fait partie de l’histoire du vêtement de métier. Ce fabricant encore leader sur ce créneau de nos jours, est LA référence depuis 1896.

Parti des vêtements de charpentiers, ou de tailleurs de pierres des compagnons du tour de France, il a fourni l’explosion de l’industrialisation du XIXe, jusqu’en Angleterre, et garde la paternité incontestée de l’authentique bleu de travail.

Détourné très tôt par les aristocrates taillants leurs rosiers, les freaks new yorkais branchés des années 70, Sophie Marceau en salopette Lafont dans "La Boum", ou comme Coluche sur scène, LAFONT est l’heureux détenteur de patrons de coupes indémodables.

Lavage à 95° maximum

Côté culte

Le motif pied de poule vient d’un tissage particulier, répété à l’identique. Chaque fil est teint, laissant se dessiner, lors de la phase de tissage, ce motif unique. L’on pourrait croire que ce motif est avant tout esthétique, mais sa popularité tient, en réalité, à sa solidité, car ce tissage permet une résistance inégalée. 

Historiquement, il prend ses racines dans celles du tartan, dans les Lowlands écossais, dès 1880. Il est conçu pour ceux qui ne peuvent, précisément, porter le tartan, parce qu’ils ne possèdent pas de titres de noblesse et n’appartiennent à aucun clan. Certains diront que le pied de poule devient, par déduction, le motif de ceux qui ne veulent pas se battre. Echappant aux querelles des clans, il est, effectivement, le motif des marchands, des artisans, et des bergers. En opposition au tartan, dont chaque variation de motifs permet d'identifier un clan précis, le pied de poule demeure un motif neutre, qui n’est régit par aucune règle aristocratique. 

Des Low lands écossais à la garde robe de tout un chacun, il restait encore du chemin que, paradoxalement, l’aristocratie anglaise a aidé à franchir. En 1934, Edward VIII, alors Prince de Galles, pose pour Vogue vêtu d’un costume pied de poule. Il crée une inversion symbolique de ce motif d’origine populaire, désormais signe de noblesse. Le pied de poule se retrouvent alors dans les tenues portées par l’aristocratie, lors des weekends dans la campagne anglaise.

En 1938, la maison française Dior est la première à utiliser ce motif dans la haute couture. Tailleurs, robes, chaussures, accessoires, le pied de poule se distille progressivement dans la mode et devient rapidement désirable aux yeux de tous. Les années 1940 et la perspective de la guerre calment légèrement cet


engouement pour le pied de poule, qui refait son apparition dans les années 1950 dans les vestiaires des jeunes italiens, cette fois. De Londres, à Rome, en passant par Paris, le pied de poule s’impose comme un motif élégant, noble et déjà unisexe. Décliné en pantalons, tailleurs, comme en robes, il rejoint les vestiaires des garçons et des filles, sans distinction. 

Il faut attendre peu de temps avant que les professionnels s’emparent de cette maille solide et résistante. Le pantalon pied de poule entre au sein des brigades de cuisine professionnelle et devient une part incontournable de l’uniforme. Outre sa solidité, il a l’avantage, non négligeable pour un cuisinier, de dissimuler les tâches avec habileté. Pensé et primé pour sa fonctionnalité, comme toutes les pièces proposées chez deTOUJOURS, il a la particularité de pouvoir être retroussé à l’intérieur, grâce à un ingénieux ourlet. En effet, l'ourlet extérieur, peu hygiénique, peut réceptionner de la nourriture malencontreusement tombée lors de la préparation des plats. 

Le pied de poule n’a plus à prouver ses lettres de noblesse, à la ville, comme en cuisine ou sur les podiums. Nombreuses sont les maisons de haute couture à en avoir fait leur signature, Dior, Chanel, Mc Queen, entre autres.