Les petites claquettes en bois italiennes
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Les claquettes Pin-Up

La petite claquette italienne, qui se définit par une cambrure du pied parfaite, et une simple bande laissant voir les doigts, réussit l’incroyable performance de faire une jambe longue, de tendre le muscle du mollet, tout en étant confortable.

  • Talon de 8 cm. Tige en coton noir ou rouge.
  • Faites main en Italie.
  • Taillent normalement, si entre deux tailles ou fort cou-de-pied, nous vous conseillons de choisir la taille au-dessus. Consultez le guide de taille ci-dessus pour avoir des mensurations exactes.
79,00 €
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Disponible

Gioie Italiane

Gioie Italiane est une entreprise familiale, fondée en 1969 à Marano di Napoli, qui est spécialisée dans la fabrication des chaussures en bois à talon pour femme. La région a un savoir-faire dans le domaine qui ancre cette petite manufacture dans une histoire de ce territoire.

Les modèles sont créés par Gennaro Duello, membre de la famille, suivant une tradition italienne et latine de la mule en bois, dont la sensualité a été illustrée par Sophia Loren, comme Monica Vitti. Cette chaussure trouve en Italie une demande qui n'a rien à voir avec la mode, et l'atelier les fabriquent saison après saison, année après année, hors des cycles de la mode.

La production est assurée par des artisans experts dans des matériaux de haute qualité pour offrir aux femmes des chaussures à la fois confortables et très féminines pour chaque occasion, de la journée jusqu’au soir.

Gioie Italiane

Fabrication italienne.

GIOIE ITALIANE

Talon en bois, tige en coton. 

GIOIE ITALIANE

Longueur des pieds : 
 
35 = 23.00 cm
36 = 23.50 cm
37 = 24.00 cm
38 = 24.50 cm
39 = 25.00 cm
40 = 25.50 cm
41 = 26.00 cm

Côté culte

Quel est le point commun entre Erin Brockovich, Blondie, Marylin, Audrey Hepburn, Jane Fonda, Olivia Newton-John dans Grease, Cher, Lil‘Kim, Brandy, Natalie Wood, Jayne Mansfield, Sophia Loren, Penelope Cruz, Maria Carey, Rita Hayworth, Kate Beckinsale, Jenny McCarthy, Cyd Charisse, Dolly Parton, Bianca Jagger, Jerry Hall, Sharon Stone ou Barbara Eden ?

Clic clac… le bruit des claquettes bien sûr, des fines mules, un des marqueurs essentiels de leur sensualité, et un secret bien gardé car cette chaussure ne dit jamais autre chose que « Attrape-moi si tu peux ».

Ce petit sabot féminin éveille dans l’inconscient collectif une sensation sexy qui s’explique par une longue histoire ancrée dans le cerveau reptilien de l’homme, tout comme dans celui des séductrices de tout poil.

Pourtant avant même de connaître tous ses secrets, son design source qui se définit par une cambrure du pied parfaite, et une simple bande laissant voir les doigts, réussit l’incroyable performance de faire une jambe longue, de tendre le muscle du mollet, tout en étant confortable. Voilà de quoi durer longtemps dans le vestiaire de la féminité exacerbée.

 Et si la mode la met à l’honneur à sa manière, cycliqueelle est précieusement conservée par le savoir-faire italien qui les produit sans défaillir depuis plusieurs générations et quel que soit l'année ou la saison pour les femmes latines qui ne sauraient vivre sans. Merci à elles ! 

En effet, l’origine du mot mules, nous ramène à la Rome antique sous la désignation de mulleus calceus, qui était une chaussure rouge ou violette portée par les trois magistrats de plus haut rang. Dans le dictionnaire contemporain, il fait référence à une chaussure qui est ouverte derrière et souvent couverte devant. Jusqu’au 17ème siècle, il s’agissait d’une chaussure à talon qui était portée dans l’intimité de la chambre jusqu’à ce que la Comtesse d’Olonne, personnage de la littérature libertine du XVIIIe laisse apparaître en société ses mules rouges sous une jupe richement ornée et qui plus est, à l’église (!), lançant ainsi une nouvelle mode issue d’une tendance littéraire et philosophique.

Les mules se sont vite répandues à travers la Cour de France, séduisant jusqu’à Madame de Pompadour et Marie Antoinette.  Elles étaient exclusives à la haute société, et symbole d’oisiveté, une femme au travail n’avait pas besoin de ces chaussures qui s’enfilaient et qui s’enlevaient facilement.

Elles vont ainsi être longtemps ce marqueur social qui indique aux autres que vous vivez dans le luxe et la paresse.

D’un privilège que vous donnait votre rang, les porter devint aussi l’apanage des cocottes entretenues, adoptées comme un signal par toutes les concubines et autres scandaleuses.

 

Cette « claquette » a donc autant ses titres de noblesse, que ses passe-droits libertins et va laisser des traces jusque dans les beaux-arts : « Les Hasards heureux de l'escarpolette » de Fragonard 1767, où l’amant pousse la balançoire, la belle perd sa mule qui glisse de son pied délicat, ou « l’Olympia » de Manet en 1863, une fille de joie qui porte des mules, et laisse son pied nonchalamment suspendu, une attitude mille fois reproduite à l’identique jusqu’à nos jours.

Bien que connotée « mauvaise fille » elle entre peu à peu dans le vestiaire féminin, et s’ancre définitivement hors de la chambre dans les pays où l’été se prolonge : en Italie, en Espagne… et dans les cultures latines souvent installées dans des pays chauds.

Est-ce l’immigration italienne qui introduit aux Etats Unis le port de cette « claquette » sexy, ou la proximité de l’Amérique latine ?

En tout cas sa percée dans les années 50 doit tout à la culture hollywoodienne de la Pin-up, ou peut-être est-ce la pin-up qui lui doit tout… Avec Marylin Monroe en reine du genre.

Une culture où le corps est tout, et où le nu/habillé de la mule est à l’image de ce corps.

Et c’est en conscience que son symbole, l'idée qu’il faut être nantie et oisive pour les porter est parfaitement repris par ces femmes objets, « lazy girls » à la disposition du désir masculin.

Son vrai dessein est caché et elle s’affiche « soi-disant » pour le bord de la piscine, alors la claquette va se démocratiser, jusque dans les banlieues américaines, portées avec des caftans, des pantalons de toréador, vautrée dans des chaises longues, tout comme œuvrant aux tâches ménagères.

Toutes les petites filles vont être initiées à la mule de Barbie, plus personne ne peut ignorer sa consécration comme indispensable de "l'éternel féminin", et c’est un raz de marée, des marques américaines devenues mythiques vont les porter aux nues, puis disparaitre hélas (Polly of California, Candie’s…). La jeunesse décomplexée des années 70 vont les adopter naturellement, et les rockeuses des années 80s ne les lâcherons pas non plus (Blondie devenue icône), rebelles et maîtres de leur corps jouant sciemment avec les codes de la femme objet.

Repris régulièrement par de grand couturier, les italiens en tête, comme Dolce & Gabbana lui rendent régulièrement hommage, une création référencée venant de leur culture, une déclaration d'amour à cette mule intemporelle et magique.

Manolo Blahnik se demandait : « Quand une femme marche en mules, elle marche un peu différemment. C’est tellement sensuel pour moi, de trouver sa balance… Madame de Pompadour en mules, se promenant à Versailles, clic, clic, clic… Existe-il quelque chose de plus exquis ? ».

deTOUJOURS garde pour vous précieusement la source italienne de ceux qui la fabrique depuis 4 générations, sans se soucier de la mode, année après année pour leurs fidèles inconditionnelles.