La vareuse du marin anglais
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La vareuse du marin anglais

La vareuse anglaise en toile de coton, l'investissement pour la vie qui s'améliore avec les années. 

- Bleu marin ou rouge brique. 

- Unisexe. 

- Taille grand afin de pouvoir mettre un pull en dessous. Choisissez une taille inférieure à votre taille habituelle pour une coupe plus ajustée. 

 

Il faut compter environ 2 semaines pour une livraison. 

75,00 €
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Arthur Beale

Arthur Beale a commencé son activité vers l’année de 1500 en tant que fabricant de cordes sous le nom de John Buckinghams. Ils sont toujours situés au même endroit, dans le quartier de St Giles à Londres, sauf, à l’époque ils étaient entourés des champs de lin qui servaient pour faire les cordes.

La personne Arthur Beale a commencé de travailler dans l’entreprise en 1890 à l’âge de 15 ans, en tant qu’assistant de bureau. En 1901, il avait bien progressé dans l’entreprise qui a pris le nouveau nom de Beale and Cloves puis Arthur Beale tout court.

L’entreprise était très reconnue pour ses cordes qu’elle fournissait aux meilleurs explorateurs alpins lors des premières expéditions au Mont Everest ainsi que Ernest Shackleton pour ses excursions polaires.

Après la première guerre mondiale, Arthur Beale se sont spécialisés dans l’équipement nautique (surtout yachting) et à part de ça, ils étaient fournisseurs du Ministère de la Défense. En fait, c’était Arthur Beale qui a mis le drapeau sur le Buckingham Palace et la personne, Arthur Beale, qui a « inauguré » le drapeau lors du couronnement du roi. Quand Arthur Beale est mort en 1932, c’était son fils, aussi appelé Arthur, qui a repris l’activité.

Dans les années 1950-60, le yachting et la voile deviennent la tendance de la classe moyenne et les affaires prospèrent. C’est à ce moment qu’Arthur Beale parmi d’autres entreprises fonde l’original London Boat Show.

Aujourd’hui, Arthur Beale est devenu un symbole du yachting et de l’exploration britanniques. Ils proposent une large gamme de produits allant de l’équipement aux vêtements.

Arthur Beale

Fabrication britannique. 

Arthur Beale

100% coton naturel. 

Arthur beale

XS à XXL

XXS (tour de poitrine de 76 cm) 

XS (tour de poitrine 82 cm)   

Small (tour de poitrine 91.5 cm) 

Medium (tour de poitrine 101.5 cm)   

Large (tour de poitrine 112 cm)   

XL (tour de poitrine 122 cm)

XXL (tour de poitrine 127 cm)

Côté culte

Chez deTOUJOURS on exige une vareuse anglaise parce que les Britanniques restent les meilleurs marins du monde.

Bien sûr les marins bretons français ne sont pas en reste, mais un hommage à la culture britannique de la pêche, c’est aller jusqu’au bout de la source du style de cette rude élégance.

Pêcheur anglais en vareuse traditionnelle Pêcheur anglais en vareuse

Ainsi la vareuse du pêcheur anglais est bien un vêtement de travail, elle protège contre les éléments grâce à sa toile de coton très solide et sa coupe large qui permet une grande liberté de mouvement tout en offrant assez d’espace pour la fourrer de plusieurs couches par temps hostile, ou d’être peau nue dessous et au frais par grandes chaleurs. Ces caractéristiques en font donc un vêtement de toutes saisons. Sa grande praticité n’a pas seulement séduit les pêcheurs mais également les ouvriers, les jardiniers, les artistes, et très vite tous ceux qui la ramèneront des bords de mer.

Auparavant, conçues en lin ou laine elles sont aujourd’hui plus fréquemment faites de coton pour la souplesse et la résistance à l’eau. Les longueurs originelles des vareuses variaient mais arrivaient le plus souvent jusqu’aux cuisses et parfois à mi-mollet, l’idée étant de protéger le dos. La vareuse de pêcheur devint plus courte pour plus de flexibilité, et reste aujourd’hui un symbole de l’identité cornouaillaise.

Bleu et rouge rouille sont ses couleurs traditionnelles, avec leurs symboliques propres : le bleu était porté par les pêcheurs en haute mer et le rouge rouille par ceux qui ramassaient les fruits de mer. La vareuse est TOUJOURS  très appréciée par les pêcheurs des Cornwall, de Bretagne et des îles anglo-normandes, souvent portée en dessus d’un pull tricoté pour une protection ultime.

English worker in smock frockSes origines remontent à la tunique de travail (le « smock frock » en anglais), une sorte de robe-chemise en lin, coton ou chanvre qui était portée par les ouvriers agricoles au 18ème jusqu’au début du 19ème en Angleterre et au Pays de Galles. C’est un vêtement qui s’est généralisé avec la paupérisation de ce milieu à la fin du XVIIIe, elle répondait aux besoins d’un vêtement durable : très abordable, adaptable, lavable, elle est devenue le vêtement de travail par définition.

Puis, elle fait son intrusion dans les beaux-arts grâce aux fameuses illustrations des étudiants du Newlyn School of Artists à la fin du 19ème et au début du 20èmesiècle. Une génération d’artistes naturalistes, attirée par la lumière exceptionnelle d’un petit port de pêche sur la côte ouest de Cornwall, qui a fixé à jamais la vie quotidienne de la région. Particulièrement fascinés par les pêcheurs dans leurs vareuses qu’ils illustrent dans de nombreuses peintures, ils finissent par adopter le même vêtement, parfait pour peindre en se protégeant. C’est de là que ce vêtement de travail de pêche commence alors à être associé aux artistes bohèmes et acquiert ainsi une nouvelle identité. Grâce à ces peintres et aux photographes du début du siècle, le monde a eu un aperçu de la vie des travailleurs au tournant du siècle, un univers très peu documenté jusque-là (les oeuvres de Walter Langley ci-dessous).

 

La peintre GLUCK, née Hannah Gluckstein, qui faisait partie justement du mouvement bohème du Newlyn School à la fin des années 1910, début des 20’s est une figure de l’époque. Adoptant  alors une identité d’homme sous ce pseudonyme Gluck, s’habillant en vêtements d’homme et coiffée selon la mode masculine de l’époque, elle, comme beaucoup de ses collègues, porte la vareuse du pêcheur. Aujourd’hui elle est devenue une icône de la communauté LGBTQ. Ensuite, Agnes Martin et Frida Kahlo...


Gluck en vareuse de pêcheur

Ainsi, partie du dur labeur, jusqu’à la romantique bohème, la vareuse n’a cessé de naviguer depuis, s’imposant comme un classique aux multiples facettes, des épaules des plus BCBG de gens en villégiature : hordes de bambins partis faire de l’optimiste, ados blasés mais chics sans le savoir, adultes bon ton, jusqu’aux épaules viriles des rappeurs américains à la démarche chaloupée qui ont depuis longtemps adopté les vêtements de travail avec élégance, vareuse y compris.

Un mini short ou un jean sur des filles natures qui ont tout compris, de l’avantage que l’on tire à comparer une douce carnation à la rude toile aux couleurs franches, bien que Chanel l’adorait en soie et l’eut adopté et adapté pour son minimalisme ultime : point de boutons et un tombé rigide.