Il y a bien longtemps que les petits rats des villes rêvent de grands soirs à l’opéra en jouant la carte du justaucorps hors des parquets des salles de danse. On en oublierait presque qu’il est l’ancêtre du «body».


Qui se souvient aussi que c’est un célèbre acrobate toulousain, le trapéziste Jules Léotard qui l’inventa au milieu du XIX° siècle ? Conçu pour être une seconde peau, il crée ce maillot pour qu’il n’entrave pas ses mouvements hautement périlleux. Vedette en son temps, sa création traverse l’atlantique où le cabaret fait fureur.
La danse qui a les mêmes exigences en fera son uniforme, partagé par tous les corps de ballet et dès lors, il n’aura de cesse d’être un succès.
C’est Betty Page la première qui l’érotise dans les années 50’s, lui faisant une place hors de tout contexte sportif (sport en chambre excepté ;), et dans son sillage les Bunny girls du Playboy de Hugues Heffner –marqué par Betty Page- finiront d’écrire sa légende, pompons et oreilles de lapins en plus.


20 à 30 ans plus tard c’est Kari-Ann Muller en body à frou-frous sur la pochette du premier album de Roxy Music qui impose son style, qui sera celui des années 80.



On revient à sa source avec Jennifer Beals dans Flash Dance ou en pleine folie « aérobic » avec son égérie Jane fonda, qui donnent le ton pour le grand public. On sort alors volontiers avec un body à la ville, en jean, sous un tailleur chic, ou en hiver sous sa fourrure.



Son charme initial ( perdu parfois sous les couches successives de customisation des tendances du moment) reste intact, dans les modèles de la maison Repetto destinés au corps de ballet.
Votre justaucorps de danse classique est utile, et sexy, il gomme vos petits défauts, a le bon goût de rendre votre ventre plus plat et de mettre votre décolleté en avant sans excès, tout en révélant la délicatesse ou la tonicité de vos attaches !